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Economie verte : Un nouveau chapitre s’écrit

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Le Maroc déterminé à suivre les grandes mutations mondiales

Aujourd’hui plus que jamais, le Maroc est appelé à mieux exploiter tout le potentiel de l’économie verte. Cet impératif a été par ailleurs souligné dans le rapport sur le nouveau modèle de développement.

Avec un accès abondant aux énergies renouvelables, le Maroc se positionne aujourd’hui comme site de production d’énergies propres et compétitives. Il est en passe de devenir un hub des industries mondiales exportatrices et productrices des biens à forte intensité carbone. Le paysage énergétique national connaît actuellement une reconfiguration profonde alignée sur les grandes mutations qui s’opèrent à l’échelle internationale. Le Maroc capitalise dans ce sens sur son expérience réussie en matière d’énergies renouvelables et de développement durable.

En effet, le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a anticipé les enjeux énergétiques et a mis en place une feuille de route avec des objectifs précis et atteignables. Ceci se matérialise par le développement d’importantes infrastructures dédiées aux énergies renouvelables ainsi que par la prise de conscience des nouveaux enjeux de durabilité qui se posent actuellement à grande échelle. Citons dans ce sens le défi de la décarbonation que le Maroc est déterminé à relever dans les plus brefs délais en renforçant davantage la mise en œuvre de la transformation énergétique du Royaume. Il est à préciser que le Maroc est doté d’une feuille de route avant-gardiste en termes de durabilité l’érigeant parmi les pays champions de l’énergie compétitive et verte dans la région. La stratégie nationale pour le développement durable adoptée en juin 2017 prône la mise en œuvre des fondamentaux d’une économie verte et inclusive au Maroc à l’horizon 2030.

Les enjeux identifiés dans ce sens visent, entre autres, la consolidation, la gouvernance du développement durable, la réussite de la transition vers une économie verte, l’amélioration de la gestion et de la valorisation des ressources naturelles ainsi que la conservation de la biodiversité et l’accélération de la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre le changement climatique. Cette feuille de route affiche un rythme de déploiement satisfaisant, soit un taux d’exécution global de l’ordre de 58% à fin mai 2021. S’agissant du premier enjeu portant sur la consolidation de la gouvernance du développement durable, les chantiers ouverts dans ce sens couvrent 53% des objectifs. De même, la transition vers une économie verte est assurée à ce jour à hauteur de 72%. Le troisième enjeu a été réalisé quant à lui à hauteur de 76%. Il concerne en effet l’amélioration de la gestion et la valorisation des ressources naturelles et le renforcement de la conservation de la biodiversité. Par ailleurs, la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre le changement climatique est à fin mai réalisée à hauteur de 84% contre un taux de réalisation de 66% pour ce qui est de la vigilance particulière aux territoires sensibles, de 61% pour la promotion du développement humain et la réduction des inégalités sociales et territoriales et 72% pour la promotion d’une culture de développement durable. Les taux relevés lors de la deuxième réunion du Comité de suivi et d’accompagnement de la Stratégie nationale de développement durable tenue récemment font également part d’un avancement significatif de la mise en œuvre du Pacte de l’exemplarité de l’administration, soit 44% des objectifs fixés contre 27% observé à fin 2019.

Aujourd’hui plus que jamais, le Maroc est appelé à mieux exploiter tout le potentiel de l’économie verte. Cet impératif a été par ailleurs souligné dans le rapport sur le nouveau modèle de développement. Il est recommandé dans ce sens d’adopter une stratégie dédiée à l’économie verte et déclinée sur le plan territorial. Ce nouveau cadre devrait privilégier la logique d’une économie circulaire intégrant les spécificités et les potentialités locales. Une attention particulière devra être accordée au développement des filières industrielles vertes dans les domaines des énergies solaires, éoliennes, d’assainissement liquide et de gestion des déchets. Autre recommandation formulée dans ce sens, celle d’anticiper les besoins futurs en compétences correspondant au développement des filières vertes. Pour ce faire, il est nécessaire de déployer des programmes de formation dédiés aux métiers verts et à promouvoir, à travers des mesures incitatives appropriées, les initiatives de recherche-développement-innovation, portées par les acteurs académiques, industriels et financiers.

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