3 questions à Mohamed Igmiden Directeur régional de l’Anapec
ALM : Quel bilan dressez-vous de la première édition du programme Inti3ach ?
Mohamed Igmiden : Le bilan de la première année est très positif comme le montrent les chiffres, notamment la création de 195 projets, l’accompagnement de 330 candidats et la sensibilisation de plus de 646 jeunes. Donc ce bilan est très satisfaisant par rapport à d’autres programmes qui ont été lancés. Mais il reste encore du travail à faire dans les zones rurales et enclavées et on va travailler pour élargir la liste des bénéficiaires afin de toucher plus de femmes et de personnes en situation de handicap et les jeunes et personnes dans les patelins éloignés et les zones rurales comme Foum Zguid, Akka, Ighrem, Anzei. Et donc pour cette deuxième édition un focus sera fait sur ces régions à travers un nouveau appel à projets et l’accompagnement des jeunes à travers la formation.
Comment allez-vous accompagner les porteurs de projets lors de cette deuxième édition ?
On va le faire à travers deux sortes d’accompagnement, premièrement à la carte pour répondre aux besoins spécifiques des jeunes comme par exemple les aider à élaborer un business plan et les études techniques et financières, au niveau juridique, et également consolider leurs connaissances au niveau des sources de financement. Deuxièmement à travers des formations par groupes sur un certain nombre de thématiques qui sont directement liées à l’entreprise dont la gestion de celle-ci, la commercialisation des produits, la relation avec la banque et les fournisseurs.
Quelle place occupe l’employabilité des jeunes dans ce programme ?
L’employabilité des jeunes occupe une place centrale dans ce programme à travers deux volets : d’abord celui-ci accompagne chaque porteur d’idée pour aller plus loin et réaliser son projet et le concrétiser. Ensuite la création d’un certain nombre de petites entreprises se traduit également sur l’employabilité des jeunes à travers la création d’au moins deux postes d’emploi directs.
