Née en 2006, au douar Aït Abed relevant de la commune rurale Assif El Mal, située dans la province de Chichaoua, cette adolescente est aujourd’hui à son seizième printemps.
Sans aucun doute, son père était pour elle l’exemple idéal. Mais, ce qui lui est arrivé, il y a une année, quand elle avait quinze ans, l’a rendu, pour elle, l’ennemi n° 1. La raison n’est pas simple, mais inimaginable. En effet, c’était au début de l’année 2020, sans qu’elle se souvienne précisément du mois, que sa mère est tombée malade. Son époux et sa fille adolescente ne pouvant prendre soin d’elle, elle s’est rendue chez ses parents. Bref, l’adolescente est restée en compagnie de son père qui s’est transformé en un clin d’œil en un monstre.
Elle jouait avec son smartphone lorsqu’il s’est approché d’elle. Sans vergogne, il a tenté de l’embrasser sur la bouche. Perturbée, elle a reculé tout en le fixant du regard. Elle ne savait ni quoi dire ou faire. Il s’est approché d’elle, une fois encore, pour commencer à lui toucher ses parties intimes. Elle lui a expliqué qu’elle est sa fille et qu’il est son père. Mais, il ne voulait rien entendre. En quelques secondes, il l’a dévêtue et abusé d’elle. Puis il lui a expliqué qu’elle ne devait pas révéler ce secret à sa mère. L’adolescente a effectivement gardé le silence, ce qu’il a encouragé à abuser d’elle plusieurs fois, profitant de l’absence de son épouse. Mais elle ne pouvait pas supporter éternellement le calvaire qu’elle endurait.
Elle a fini par tout raconter à sa mère qui n’en croyait pas ses oreilles. Mais, elle a fini par se rendre à l’évidence. Sa fille a relaté en détail son histoire avec son père devant les éléments de la gendarmerie royale de Mejjat. Ces derniers se sont dépêchés de l’arrêter, samedi 9 avril 2022. Soumis aux interrogatoires, ce père âgé de soixante-et-un ans a avoué son crime d’inceste avant d’être traduit, le lundi 11 avril, devant le parquet général près la Cour d’appel de Marrakech.
