La santé, l’éducation et l’emploi. Ce sont là les trois principales préoccupations d’une large frange de la société marocaine et ce depuis des années.
Pour les deux premières, particulièrement, les enjeux sont encore plus importants car il s’agit de problématiques à portée générationnelle où les réformes sont inévitablement longues à donner des fruits et les échecs difficilement rattrapables. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si, sur la base de concertations et de consultations sur le terrain, les réformes de la santé et de l’éducation se sont naturellement retrouvées en tête de liste des priorités les plus urgentes.
Le gouvernement en a fait des engagements en plus de la question de l’emploi qui a fait l’objet de programmes déjà opérationnels. Il y a quelques semaines, une feuille de route claire et précise pour la santé a été dévoilée. Aujourd’hui, le gouvernement vient de cocher la troisième case urgente, celle de l’école.
Certes, une loi-cadre était déjà en vigueur, mais il manquait le plus important : du contenu opérationnel, des mesures concrètes, des actions précises, des objectifs chiffrés et mesurables et surtout l’expression d’un engagement et d’une détermination à réellement changer l’école.
La machine semble à présent lancée au regard de ce qui a été exposé par le chef du gouvernement devant la Chambre des conseillers.