L’adhésion populaire et l’appropriation collective sont des facteurs décisifs dans la réussite des politiques et programmes publics ou des réformes.
Cela est encore plus vrai quand il s’agit de question cruciale pour l’ensemble de la collectivité comme c’est le cas aujourd’hui pour l’épineuse problématique de la pénurie d’eau ou encore l’efficacité énergétique. Les ressources naturelles représentant par excellence la notion de bien collectif, leur gestion tout comme leur préservation ne peuvent être que dans un cadre collectif où toutes les composantes de la société s’impliquent.
A commencer par l’État lui-même à travers les administrations. Car quand bien même les pouvoirs publics intensifieraient l’effort de sensibilisation, l’engagement et l’adhésion des autres acteurs, dont le simple citoyen, seraient davantage facilités si, en face, l’État lui-même fait preuve d’exemplarité. Les administrations publiques, connues pour être parmi les grands consommateurs de ressources, eau et électricité entre autres, doivent être les premières à montrer la voie en équipant les édifices publics de dispositifs voltaïques, en les rendant moins énergivores.
Cette exemplarité peut également être illustrée dans la gestion au quotidien des villes et des espaces publics, notamment pour ce qui est de l’éclairage, de l’arrosage des espaces verts et même dans les transports en commun. En plus de la nécessaire sensibilisation, c’est au contact de cette exemplarité de l’État que le citoyen est plus enclin à s’approprier véritablement la démarche.