Culture

«El Boustane Sepharadi», une comédie musicale à ne pas rater

© D.R

Bien avant sa représentation les 30 novembre et 1er décembre au théâtre Mohammed V à Rabat, la comédie musicale «El Boustane Sepharadi» est prévue d’avoir un succès au Maroc.

«Je suis sûr que le public va aimer puisque c’est une œuvre qui parle aussi de voisinage et de coexistence. Par exemple, Jérusalem était l’équivalent il y a 100 ans du Mellah qui existe au Maroc», s’exprime, jeudi dans ce haut lieu de culture, Noam Semel, directeur général du théâtre national d’Israël, à propos de cette œuvre mise en scène par Tzedi Tzarfati. D’après le DG, cette production, qui aborde également ce sujet de «l’amour», comprend aussi des «proverbes». «A travers cette pièce, on va comprendre une partie de la culture israélienne et de la musique sépharade», détaille-t-il en rappelant raviver cette pièce avec de jeunes artistes sur laquelle ils ont travaillé durant les temps de la Covid. Par la même occasion, il ne manque pas de se féliciter de la qualité des accords entre les pays arabes, dont le Maroc et la Palestine, et Israël. «Nous n’avons pas cet échange avec d’autres pays autant qu’avec le Maroc», estime-t-il en rappelant le déplacement d’une délégation marocaine de cinéastes pour un festival. Et ce n’est pas tout ! «Il y a d’autres thèmes à explorer au Maroc», avance-t-il en se projetant dans l’avenir. «Nous sommes prêts pour une coproduction», ajoute l’orateur lors de la présentation de cette comédie d’Yitzhak Navon, également 5ème président de l’État d’Israël et juif sépharade marocain. Dans l’intrigue, «El Boustane Sepharadi» raconte la vie d’un quartier juif sépharade de Jérusalem du début du XXème siècle. Son auteur s’y inspire d’ailleurs de ses racines marocaines et sépharades. Quant à son interprétation, elle sera faite par la compagnie de théâtre «Habima» qui veut dire scène.
A propos de «Kazablan», M. Semel, qui dit apprécier énormément les Marocains, précise qu’il s’agit d’une «autre production par Habima». «Elle raconte l’histoire d’un juif marocain de Casablanca», poursuit-il en rappelant que cet intitulé est inspiré de l’appellation de la métropole.

De son côté, le directeur du théâtre Mohammed V, Mohamed Benhsain, révèle «des productions prévues par des troupes de Tel-Aviv et d’autres marocaines».

A propos de cette œuvre, il indique également qu’elle raconte, entre autres, l’attachement de juifs marocains à leurs traditions «que les artistes relatent de manière artistique». Le tout en invitant les Marocains à découvrir ce spectacle. Mieux encore, il remonte le temps. Comme le révèle M. Benhsain, qui se félicite de la qualité des artistes participants qui brillent également dans d’autres œuvres, l’auteur de cette comédie «parlait la langue arabe aussi». Pour lui, cette production sera également «une opportunité pour les Marocains de mieux connaître leurs compatriotes d’origine juive». «Ce n’est que le début d’une collaboration. Il y aura d’autres rendez-vous», annonce-t-il.

[box type= »custom » bg= »#fddeef » radius= »5″]«Je suis sûr que le public va aimer puisque c’est une œuvre qui parle aussi de voisinage et de coexistence. Par exemple, Jérusalem était l’équivalent il y a 100 ans du Mellah qui existe au Maroc».[/box]

 

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