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Warda Al–Jazairia, la reine de la musique arabe

Warda est née en 1940, en région parisienne d’un père algérien et d’une mère libanaise. Son père était le propriétaire d’un cabaret de musique arabe situé dans un quartier parisien dont Warda était la vedette jusqu’à sa fermeture en 1958. En 1951, à l’âge de 11 ans, Warda a commencé à chanter dans une émission télévisée. Le public l’a découvert grâce à ce programme. En 1958, la France est préoccupée par la guerre d’indépendance en Algérie. ET c’est alors que la famille  de Warda retourne au Liban. Warda a continué de chanter des chansons militantes, en particulier «Djamila». Cette chanson était dédiée à la résistance des femmes algériennes. À l’âge de 17 ans, Warda a commencé à interpréter  des chansons nationales dans une boîte de nuit célèbre.
Plus tard, elle a été remarquée par le grand chanteur et compositeur Mohamed Abdelwahab. Il lui a proposé de composer pour elle des chansons. Warda reçoit sa proposition comme un immense honneur, et Abdelwahab est devenu son parrain. À cette époque, Warda a entamé un travail dur sur les méthodes  d’interprétation proposées par Mohamed Abdelwahhab. Elle a décidée de commencer par apprendre à écrire l’arabe et éviter son accent algérien. En 1959, le grand compositeur arabe Riad Sambati a été séduit par sa voix en écoutant sa chanson «Djamila» sur les ondes égyptiennes. Il a décidé de l’inviter au Caire. Il a composé pour elle plusieurs chansons. Parmi lesquelles «Loubat El Ayyam» et «Nida El Dhamir». En 1960, Warda est arrivée au Caire, Riad Sambati a composé pour elle plusieurs chansons dont «Ya Huria Ana Bendahlek» et «Dalia Djamila». Entre 1961-1962, le président égyptien, Gamal Abdel Nasser lui a demandé de chanter pour le monde arabe la chanson intitulée «Al Watan Al Akbar» qui est composée par Mohamed Abdelwahab. La diva a eu la chance de l’interpréter aux côtés d’autres grands  chanteurs tels qu’Abdelhalim Hafed, Sabah, Fayza Ahmed et Najat Al Saghira. Après l’indépendance de l’Algérie, la célèbre Warda est retournée en Algérie et s’est mariée en 1962. Son mari lui a demandé de cesser de chanter pour s’occuper de sa famille . Elle s’est en effet retirée de la scène pendant une dizaine d’années et a failli compromettre sa carrière. En 1972, le présidant algérien Houari Boumediane lui a demandé de chanter pour commémorer le 10ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Suite à cela, son mari demande le divorce ; c’est ainsi qu’elle décide de consacrer sa vie à la musique et de partir pour l’Egypte et où elle est devenue l’une des chanteuses arabes les plus célèbres avec les chansons intitulées «Elouyoun Essoud», «Khallik hena» et d’autres chansons dans le même genre, composées par Baligh Hamdi, qu’elle venait tout juste d’épouser.  Son répertoire entre mélodies d’amour et chansons patriotiques.

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